Nicole Guiraud répond à la L.D.H. – Ligue des Droits de l’Homme

Merci 

Mais je n’irai pas à la rencontre de la LDH qui, depuis la guerre d’Algérie, n’est hélas plus ce qu’elle fut jadis…. Trop noyautée  par une gauche dure et partisane,voire  d’extrème-gauche,  elle diffuse  depuis la tragédie  algérienne  de 1962  (et mème avant pendant la guerre) une vision des choses  très parcellaire,  et des mi-vérités  quand ce ne sont pas  des fausses… 
Elle a soutenu  sans hésiter  le FLN pendant le conflit  et n’a jamais évoqué  les actes de terreur  et de torture de cette organisation envers les Français d’Algérie et les Harkis amis de la France (1954-1962).   
La LDH continue de diffuser  son message partisan et falsifié  au mépris 
de la  vérité historique,  on ne peut donc  pas faire confiance  à ce collectif  de la  gauche extrème qu’elle est devenue. Elle insiste sur les actes terroristes de l’OAS  (1961-1962 : 14 mois)  en taisant pieusement  les horreurs commises par le FLN  (1954-1962 : 8 années) dont les bombes ciblaient des enfants comme moi (1956).
Une victime est une victime évidemment,  et c’est toujours trop,  surtout lorsqu’il s’agit d’enfants..!  Mais il est honteux  de récupérer des drames personnels à des  fins politiques – tout en occultant  les violences subies  par les victimes  de l’autre  bord…  Je suis triste  et indignée  de constater que  la LDH  a perdu le sens  de la  justice et de l’honnêteté intellectuelle qui la caractérisait à sa fondation et qu’elle poursuit son “travail” de désinformation, selon des intérèts  qui lui sont propres..
Aujourd’hui,  elle est surtout le rendez-vous de militants d’extrème-gauche, et de  bobos se donnant l’illusion de la bonne conscience à bas prix.
La vérité historique est ailleurs, et mille fois plus complexe.  
Elle est chez les vrais historiens  (il en existe, heureusement !) 
Elle n’est plus à la LDH, depuis longtemps.     Désolée..  N.G.
Nicole Guiraud répond à la L.D.H. de Sète :
La section LDH de Sète organise une soirée consacrée aux libertés publiques. Le sujet, d’importance majeure, et le programme (intervention d’Evelyne Sire-Martin, film « Mourir à Charonne, pourquoi ?» de notre ami Daniel Kupfesrtein) méritent le détour.
Non à la récupération de la manifestation de Charonne !

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