Les conséquences des déclarations d’Alger

A peine investi, notre Président est interpellé par des intellectuels français et des politiques algériens sur l’affaire Audin.

Est-ce un test qui pourrait entamer une série de revendications dans la lignée des déclarations d’Emmanuel Macron lors de son déplacement à Alger au moment de la campagne pour les présidentielles.

Lire l’article du quotidien “El Watan” en suivant ce lien.

Voir le titre sur le site de “l’Humanité” en suivant ce lien.

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5 Commentaires

  1. Dans cette affaire malheureuse on ne comprend pas l’intèret de faire exécuter Maurice Audin vraisemblablement peut impliqué dans des affaires militaires:avec le risque d’une campagne médiatique pour un intellectuel communiste ? si non un “dérapage”lors de son interrogatoire pour l Oranie qui est notre domaine nous avions dit pas de Yacef Saadi Oranais”(survivant) mais aussi pas de Alleg ni Maillot ni Yvetton ,pourtant a Oran un PCA tres fort en 51 26,6% et 35000 voix aux législatives avec un députe élu. Au début la rébellion FLN est prise avec circonspection par les communistes locaux qui en majorité ne suivent pas
    AUTRE TEMOIGNAGE DE DISPARITION D’UNE UNITE ENTIERE DE LA FORCE LOCALE LA 511 UFO COMPAGNIE ISSUE DU 6Em RTA DE TLEMCEN BASEE A ORAN DEPUIS FIN MARS 62 ((QUARTIER DE LA MARINE )
    2 Officiers rescapés de justésse ;évacués en catimini vers la métropole par le général Katz aprés les massacres du 5 Juillet à Oran
    “Dans la nuit du 4 juillet 1962, vers 3h du matin, notre compagnie a été investie par un détachement de l’ALN arrivant du Maroc. Nous avons été désarmés manu militari et, sans explications aucune mais avec des regards menaçants, emmenés les mains en l’air dans une banlieue lointaine du quartier arabe. Nous nous sommes arrêtés vers 5h du matin dans un endroit désert. Le capitaine et moi même avons été séparés de nos hommes et tout laissait présager que nous allions être éxécutés car les conciliabules entre les chefs de l’ALN de notre groupe semblaient ne faire aucun doute sur leur issue.
    Nous avons été sauvés par l’intervention in extremis des chefs locaux du FLN que nous connaissions bien pour avoir été en contact quotidien avec eux.aprés le cessez le feux
    Le jour même le général Katz nous a fait tous deux embarquer définitivement pour la métropole .Que sont devenus les 200 tirailleurs algériens ? J’aimerais bien le savoir. Si quelqu’un peut me renseigner sur ce point, j’en serais ravi car j’avais de très bons amis parmi tous ces hommes placés sous mon commandement.”
    Courrier reçu de MG

    • Bonjour Monsieur,
      Qui est ce mystérieux signataire du courrier que vous nous transmettez?
      Si nous obtenons quelques renseignements au sujet de vos tirailleurs, bien que cela nous semble un peu tardif, nous vous informerons.
      Cordialement.
      Jean Dionnot-Enkiri

      • Temoignage important 50 ans apres les massacres du 5 juillet a Oran il prouve qu·un élementau moins de l”ALN du Maroc ,comme l·avait signalé le professeur Bruno Etienne (repris par jj jordi p75 de son livre”Silence d Etat”)”responsable des massacres d oran” dit il se trouvait a Oran la veille du 5 Juillet. L action que vous citez visant a neutraliser les forces locales habilitées a retablir l ordre sous les directives de l executif provisoire d AlgerLe gros de lALN du Maroc rentre a partir du 3 juillet par Oujda mais attendant l emeute provoquee pour” retablir l ordre” et manquant aussi de logistique transport,”Votre parti pris pour l independance ” c est vous qui le dites !aux ordres du gouv gaulliste ne vous empechant pas d etre suspects pour ces fanatiques,Vos hommes comme d” autres ont du etre interrogés et cuisinés par les services ALN et on a du faire massacrer les plus pro francais par les autres et pas fusillés ce qui serait la meilleure des fin dans ce cas :Le géneral Katz c est vite débarrassé de vous et je suppose qu il n y a eu ni enquete ni trace aux archives que nous avons vues de cette affaire (exact)
        comme pour d’auTres unités FORCE LOCALES ISSUES DES REGIMENTS OU SUPPLETIFS
        Posté par JF Paya, lundi 12 mars 2012 | [Recommander] Recommander |
        http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2010/11/13/19596242.html#c48833416
        Jf Paya responsable du groupe de recherches

  2. Ici il ne s”agit que de la Disparition d’un individu M Audin pour malheureuse qu’elle soit elle ne fut pas seule et nous voulons évoquer les centaines d’autres qui n’étaient pas tous des militants engagés voir des civils comme nous le concédons après le 19 Mars (voir les disparus du 5 juillet 62 à Oran)
    il n’y à pas discussion là dessus en admettant pour ètre objectifs et équitables qu’il y en a eu bien d’autres dans le camp Algérien nationaliste où anti avant cette date ! lors Macron président protégé aujourd’hui par son immunité peut dire n’importe qu’elle ineptie sur le présume “crime contre l’humanité”qui s”applique à la shoa par les Nazis Ce que le nouveau président et ses interlocuteurs FLN semblent oublier c’est que pour l’Algérie il y a un texte Constitutionnel nommé “Les Accords d’Evian” entériné par référendums par les 2 Peuples ( conditionnel de l’indépendance) La référence est l’intitulé “Texte original des Accords d”Evian ;vers la paix en Algérie “Archives de la diplomatie Française p 407 “Seront amnistiés toutes infractions commises AVANT le 30 Octobre 1954 dans le cadre d’ entreprises tendant à modifier le régime politique de l’Algérie”avoir été indiqué pour tirer un trait sur les exactions réciproques de 1945 et ailleurs Aprés le 1er Novembre 1954 aussi jusqu’au 3 Juillet 62 (date de l’indépendance ) ce qui exclus le 5 juillet 62 et les suites! (massacre de harkis) où on pourrait parler de crimes imprèscriptibles ,puisque hors conflit sur une population ciblée par ses origines où attitudes (meme pas crimes de guerre;prescriptibles .)
    Donc tout semblait etre prévu pour régler réciproquement tout contentieux juridique entre la France et l’Algérie jusqu’à l’indépendance ! en le faisant valider par des consultations Populaires (mais qui avait lu les accords d’Evian ;surtout ces annexes? ) Donc à notre avis si rien ne semble s’opposer à la citation et à l’étude des faits historiques ; il n’est formellement pas permis de les qualifier par une sentence “juridique (crime etc surtout de la part des plus hauts représentants de l’Etat et à fortiori du Président de la République le dénis des Amnisties serait méme une infraction (dans les deux camps) à étudier pour les juristes !
    Les clauses amnistiantes des Accords d’Evian
    La déclaration générale adoptée par les deux parties prévoyait dans son point k) que «l’amnistie sera immédiatement proclamée. Les personnes détenues seront libérées.»
    Cette amnistie, qui touchait les Algériens détenus dans les différentes prisons et camps français, et également celles et ceux qui étaient l’objet de recherches ou d’inculpation par les autorités françaises fut mise en œuvre immédiatement par un décret paru sur le journal officiel français du 23 Mars 1962(p. 3143) qui, dans son article premier, décida /:citation /
    «En vue de permettre la mise en œuvre de l’autodétermination des populations algériennes prévue par la loi du 14 janvier 1961, sont amnistiées :
    – toute infraction commise avant le 20 mars 1962 en vue de participer ou d’apporter une aide directe ou indirecte à l’insurrection algérienne, ainsi que les infractions CONNEXES ;
    – toutes infractions commises AVANT LE 30 octobre 1954 dans le cadre d’entreprises tendant à modifier le régime politique de l’Algérie ;cad avant le début de l’insurrection DU 1ER NOVEMBRE (interprétation +où- large)
    – les tentatives ou complicités de ces mêmes infractions.»
    Cette mesure, bien que fût pas mentionnée dans ses attendus la déclaration générale d’Evian, découlait directement de l’alinéa k) de la déclaration générale.
    l’amnistie prévue par le second décret du 22 mars. Présentée par le gouvernement comme une mesure strictement symétrique à l’amnistie des Algériens, cette mesure revient à mettre à l’abri des poursuites les fonctionnaires et les militaires coupables d’actes répressifs en Algérie(y compris pendant la colonisation). Comme pour les militants algériens, les ordonnances d’avril élargissent sa portée à la métropole. Cette amnistie des agents du maintien de l’ordre n’est pas totalement improvisée. Les archives montrent que le gouvernement a demandé, dès le mois de janvier 1961, c’est-à-dire au lendemain du référendum sur l’autodétermination, au service législatif de la direction des affaires criminelles et des grâces de réfléchir à un texte d’amnistie  À cette date, des pourparlers étaient engagés pour l’ouverture de négociations avec le FLN et le gouvernement disposait de la possibilité de légiférer par ordonnance jusqu’en février 1961, une possibilité qui lui avait été ouverte par une loi en 1960 et pour un an. La proposition qui est alors rédigée par les services prévoit une amnistie par décret des infractions en relation avec les « événements survenus dans les départements algériens depuis le 30 octobre 1954 », une mesure qui serait applicable non seulement aux actes commis par les nationalistes algériens, mais aussi aux infractions commises dans le cadre d’opérations de maintien de l’ordre l’intention était là retrouvée à l’œuvre en mars 1962 mais mesures législatives renforcées par les référendums sur les “Accords d”Evian en France et en Algérie/ (Sources Archives et presse Judiciaire )dans “etudes coloniales” par l’auteur
    “Jean François Paya”sur google

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